Deux individus de sexe masculin repérés à bord d'une Twingo grise aux abords du jardin public de la ville. Le conducteur petit chemise blanche cravate noire, cheveux noir reflet gris. Le passager environ 1m90 cheveux longs noirs, barbe longue de la même couleur, pantalon blanc, chemise à carreaux. Cela aurait pu être la déclaration de la police à l’encontre de ces deux frères partis pour une mission suspecte. Un hymne à la fratrie, aux jeux, aux histoires qu’on s’invente, et surtout à la vie ! Un road-trip sur 50 mètres.

En juin 2001... La mère de Stéphane lui ré- pond : « Ne le dis surtout pas à ton père, sinon il va me quitter ! ». En 2016... Cette phrase reste gravée dans la mémoire de Sté- phane. Ce jour-là, il la laisse s’échapper et prendre vie dans son corps. Il nous parle de lui, de sa famille, de sa sexualité, d’amour et de transmission. Amusé et apaisé, Stéphane c’est personne et c’est tout le monde à la fois. C’est l’homosexualité, c’est l’amour, mais c’est aussi la persévérance et la conviction. Un moment drôle, tendre et réaliste autour de la relation aux autres.

Le « For street », c’est un voltigiste du verbe, un compositeur d’instant, et vous. Donnez- leur un mot et tendez l'oreille. Au micro, Arthur Ribo est aussi doué dans l’art de déverser les mots que dans celui d’improviser des histoires. Un « freestyler » à l’imagination débridée, capable de transcender le langage en un claquement de doigts. Pour accompagner ces textes, le compositeur multi-instrumentiste Victor Belin, compose en direct et à vue. La couleur musicale change au gré des histoires qui se créent. Un travail ludique qui revisite les genres musicaux.

C’est armés d’un barbecue, d’un vélo, d’une bascule et d’un micro que Les Frères Troubouch, remontés comme jamais, vous donnent tout ! Du rire aux larmes, avec leur vision de la tendresse, ils vous invitent à partager ensemble, une interprétation bien particulière de l’amour fraternel ! Et tout ça pour manger des saucisses ! Ils sont fous ces Frères Troubouch.